Pour la petite histoire...
J'ai commencé mon métier de chanteur au Québec le 28 juin 2004, il y a 20 ans, mais c'est en Belgique, mon pays natal, que ma vocation de musicien professionnel est née. Dès ma plus tendre enfance, je fus baigné dans la musique grâce à un papa chanteur d'opéra et une maman pianiste, tous deux passionnés de musique et d'art en général. Après avoir étudié la musique à l'Académie de Musique, j'accédai dans «la cour des grands »: le Conservatoire Royal de Musique de Mons.
Ayant réussi avec brio mes études supérieures, j'enseignai la musique au sein d'académies. Cependant, l'envie de découvrir d'autres horizons était trop forte. Je me suis donc envolé pour le Québec, pays qui m'a séduit par son accent et sa beauté où je me suis installé pendant plus de 6 ans. Malheureusement, mes diplômes belges n'y étant pas reconnus, j'ai été contraint de travailler là-bas dans tout et n’importe quoi pour gagner ma vie. Soudainement, après de nombreux mois sans musique, une opportunité s'est présentée à moi, opportunité que j'ai saisie sans hésiter: on me proposait de chanter dans un grand hôtel. Mon métier de chanteur était né, métier passionnant que je n'ai jamais arrêté depuis ce merveilleux jour de l'année 2004.
Ma façon de travailler:
Durant les premières années, je chantais m'accompagnant uniquement au piano. Je pouvais me produire partout avec un minimum d'équipement. Mais, dès qu'il fallait «mettre le feu» lors d'une soirée dansante, mon clavier ne suffisait plus. Qui allait danser sur la chanson «Born to be alive» au piano ? Je me devais donc de trouver une solution. J’aurais pu engager des musiciens, mais j’ai vite compris après réflexion que cela deviendrait une trop grande entreprise, que cela prendrait beaucoup plus de temps, beaucoup de répétitions, que je dépendrais dès lors de leurs disponibilités et de ce fait compliquerait tout. Je ne pouvais donc me permettre cela. J'ai donc opté pour l'utilisation de bandes sonores instrumentales.